Les psychotropes qui rendent fous !
D’après France 3, le centre pénitentiaire d’Alençon – Condé-sur-Sarthe vient d’être encore une fois sujet à une agression commise par un détenu envers une infirmière. L’agresseur sortait tout juste d’un hôpital psychiatrique.
(source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/orne/alencon/conde-sarthe-detenu-saisit-au-cou-infirmiere-sort-arme-1347371.html)
A son retour de l’hôpital psychiatrique, le détenu a rendez-vous avec une infirmière psychologue, au sein de la prison. Le détenu saisi l’infirmière par le cou et la menace avec une arme de fortune (brosse à dent taillée avec un morceau de verre). Les surveillants arrivent à temps pour la sauver.
Deux semaines plus tôt, un détenu avait agressé trois agents du même centre pénitentiaire avec de l’eau bouillante. Les agents de ce centre, créé afin d’accueillir les détenus difficiles, ne cessent de subir les violences des prisonniers depuis son ouverture. Il faut savoir qu’aujourd’hui, de nombreux détenus sont sous suivi psychiatrique et prennent un cocktail de médicaments psychotropes qui les rendent fous.
Les médicaments psychotropes peuvent avoir de graves conséquences physiques et psychiques. Ces derniers peuvent entraîner comme effets secondaires : insomnie, amnésie, coma, vertiges, migraine, vomissements, nausées, anxiété, convulsions, troubles cardiaques, troubles respiratoires, troubles sexuels, hallucinations, délires, nervosité, agressivité, idées ou comportements suicidaires, etc..
Un psychotrope peut ainsi entraîner le passage à l’acte. Les faits divers montrent qu’un grand nombre de crimes et de suicides sont commis par des personnes sous l’emprise de drogues psychiatriques.
Malgré les effets néfastes et dévastateurs de ces drogues, 20 millions de Français, soit 1/3 de la population, ont déjà pris un psychotrope dans leur vie.
La CCDH dénonce depuis plus de 40 ans les abus en psychiatrie, et donc les effets dévastateurs des psychotropes. Elle reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes de ces traitements. L’association demande que la responsabilité des psychiatres prescripteurs soit mise en cause dans le cas de telles violences meurtrières.
Contact : 01.40.01.09.70
info@ccdh.fr
www.ccdh.fr