Manifestation CCDH ce samedi
Après avoir violé bon nombre de ses patientes, un psychiatre de Saône-et-Loire a été condamné le mois dernier à 8 ans de prison ferme en plus d’une interdiction définitive d’exercer.
Bien que cela ne soit pas souvent révélé, les viols sont des abus courants dans les établissements psychiatriques français.
Après leur avoir administré un grand nombre de médicaments psychiatriques, des condamnations montrent que certains psychiatres profitent de la faiblesse de leurs patientes à des fins sexuelles.
Il faut dire que de telles pratiques sont favorisées par le fait qu’il n’y a pas de contrôles dans les hôpitaux psychiatriques français.
La CCDH demande régulièrement les rapports des visites des organismes de contrôles de chaque département français, les commissions départementales des les hôpitaux psychiatriques, afin de s’assurer que la loi est respectée dans les structures psychiatriques. Certaines Commissions départementales des hospitalisations psychiatriques ont signalé des situations où elles ont estimé que la dignité des patients n’était pas respectée.
La loi dit pourtant dans l’article L3211-3 : “En toutes circonstances, la dignité de la personne hospitalisée doit être respectée et sa réinsertion recherchée.”
Parmi ces mauvaises conditions signalées dans les établissements psychiatriques on trouve le manque d’intimité, des locaux contraires à la dignité des patients et à de bonnes conditions de soins, ou encore un manque de sanitaires ou des locaux peu spacieux.
De plus, les établissements ne sont pas toujours aux normes, certains organismes ont signalés des “chambres d’apaisement ayant un côté inhumain inacceptable”.
La CCDH dénonce ces conditions qui, pour certaines, perdurent depuis plusieurs années.
L’association demande que les abus soient pris en compte et punis afin que la loi soit respectée au sein des établissements psychiatriques.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est en contact avec des centaines de victimes de la psychiatrie et reçoit de nombreux témoignages. L’association, qui existe depuis 1974 en France, continuera de dénoncer les abus afin que ces situations ne se reproduisent plus.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez nous contacter par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 67 56 88 04.