Manifestation pour dénoncer les fondements non scientifique des diagnostics psychiatriques
Depuis février 2010, le transsexualisme n’est plus considéré comme une maladie mentale en France, ce qui est une bonne chose.
Pourtant, les psychiatres l’avaient qualifié d’incurable.
Mais suite aux demandes d’associations de transsexuels, la ministre de la santé, Madame Roselyne Bachelot, a décidé par décret de rayer le transsexualisme de la liste des pathologies psychiatriques.
Cette procédure ressemble de près à celle de l’homosexualité, qui, suite aux pressions des homosexuels, avait été retiré de la liste des maladies mentales dans les années 70.
Il relèverait donc de l’Etat de décider si un comportement humain doit être qualifié de maladie mentale ou non. Cela montre le caractère infondé des diagnostics psychiatriques. Il n’existe aucune preuve scientifique pour diagnostiquer à coup sûr une maladie mentale, à tel point qu’un ministre puisse enlever du jour au lendemain une maladie de la liste des pathologies psychiatriques.
Qu’en est-il alors pour toutes ces “maladies psychiatriques”, dont le nombre ne cesse d’augmenter, et qui consistent à poser une étiquette sur chaque caractéristique humaine ?
De nouveaux troubles mentaux ne cessent de s’ajouter à la longue liste des pathologies psychiatriques. Le DSM (manuel de diagnostic et statistique des troubles mentaux) a commencé par répertorier 112 maladies mentales en 1952 pour en avoir 374 en 2000. De nouvelles maladies continuent d’être inventées pour chaque aspect du comportement humain. Un nouveau DSM arrivera en 2012 où “l’addiction à internet”, “le trouble de l’acheteur compulsif” ou encore le “trouble de l’alimentation excessive” devraient apparaître.
La CCDH dénonce ces abus de la psychiatrie, qui risquent de mettre toute la population sous camisole chimique à force de diagnostiquer toujours de nouvelles maladies.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme existe depuis 1974 en France et dénonce les abus dans le domaine de la psychiatrie. Contactée par de nombreuses victimes, l’association met en place des actions de sensibilisation afin que les Droits de l’Homme soit respectés en psychiatrie.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter l’association par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 67 56 88 04.