Qui pilotait le copilote ?
Ce rapport met en évidence l’incompatibilité entre “les médicaments antidépresseurs et l’aptitude au vol”. Vous pouvez lire l’intégralité de ce rapport en cliquant sur ce lien :
https://www.bea.aero/uploads/tx_elyextendttnews/BEA2015-0125-LR_07.pdf
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) a réalisé une brochure : Crash du vol Germanwings 9525 – Qui pilotait le copilote ? montrant l’implication de la psychiatrie et le rôle direct des psychotropes dans cette catastrophe.
Andreas Lubitz, le copilote, s’était en effet vu prescrire par des médecins psychiatres plusieurs psychotropes absolument incompatibles avec le pilotage.
A la lecture de cette brochure, vous découvrirez que le copilote était sous l’emprise de Seroplex (Cipralex), de Mirtazapine, de Valdoxan (Agomélatine), et de Zyprexa (Olanzapine) dont les effets secondaires sont les suivants :
Cipralex, effets secondaires:
« Le patient doit être mis en garde contre le risque potentiel d’altération de son aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.»
Mirtazapine, effets secondaires:
« Augmentation du risque de comportement de type suicidaire …Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux. »
Olanzapine, effets secondaires:
« L’Olanzapine peut altérer les capacités mentales et physiques requises pour conduire ou faire fonctionner des machines lourdes. »
Agomélatine, effets secondaires :
« Des effets indésirables sont particulièrement graves, notamment des atteintes hépatiques, pancréatiques, des troubles neuropsychiques avec suicides, agressions, convulsions, vertiges, ainsi que des atteintes musculaires parfois graves. »
Dans le but d’assurer à l’avenir la sécurité des passagers et des équipages, la CCDH a alerté les autorités pour les inciter à intervenir auprès de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), afin que les mesures de sécurité suivantes soient rendues obligatoires :
2) Mise en place de contrôles réguliers et inopinés chez les pilotes et copilotes, pour détecter toute consommation de psychotropes, d’alcool et toute autre drogue illégale;
3) Obligation pour le prescripteur de médicaments psychiatriques à un pilote ou à un copilote d’en référer à la médecine du travail.