500 km à vélo et 12 manifestations pour dénoncer les abus psychiatriques !
Entrée en vigueur il y a tout juste 1 an, la nouvelle loi sur les soins psychiatriques favorisant l’internement en psychiatrie et la mise sous camisole chimique de n’importe quel citoyen, comporte des mesures liberticides.
Malgré les profonds désaccords de nombreuses associations de droits de l’homme, cette loi a quand même été votée.
Alors que l’ancienne loi n’était déjà pas respectée en psychiatrie et que de nombreuses violations des droits de l’homme y sont commises, le Gouvernement a souhaité donner encore plus de pouvoirs aux psychiatres.
Un psychiatre à lui seul, sur la base de sa seule opinion et sans l’accord de la famille, peut désormais interner n’importe quel citoyen français contre son gré.
Cette loi nous ramène de nombreuses années en arrière. Dans les années 50, la Fédération Mondiale de la Santé Mentale, avait tenté de faire voter par le Congrès Américain le « projet Sibérie ». Ce projet consistait à construire de grands camps psychiatriques en Alaska dans lesquels n’importe quel citoyen américain aurait pu être interné sur demande d’un seul psychiatre. Aujourd’hui, un tel projet réapparaît en France.
Avec la nouvelle réforme facilitant l’internement, nous estimons que le nombre d’hospitalisations sous contrainte va considérablement augmenter.
Ce raid à vélo, qui s’est achevé à la Commission Européenne à Bruxelles montre la volonté des membres de la Commission de Citoyens pour les Droits de l’Homme à empêcher plus que jamais les psychiatres de se considérer au-dessus des lois et de porter atteinte au principe d’une justice souveraine et égale pour tous.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme a été créée en France en 1974 pour dénoncer les abus psychiatriques. Devant chaque établissement psychiatrique où l’association s’est arrêtée pour manifester, de nombreuses personnes sont venues apporter leur soutien, et de nombreuses victimes sont venues témoigner.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.