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gros livre
2 novembre 2007

Un diagnostic trompeur

Enfants

La psychiatrie a toujours souffert et souffre toujours d’un manque de crédibilité scientifique, en particulier par rapport au reste de la médecine. Nous sommes en psychiatrie dans le domaine de l’aléatoire, du subjectif et de l’arbitraire. Pour compenser l’absence d’un caractère réellement scientifique, la psychiatrie a cherché à se donner une apparence scientifique.

Pour convaincre les autorités publiques et médicales de son caractère scientifique, la psychiatrie a cherché à développer tout d’abord un ensemble de traitements « physiques » tels que les électrochocs, la neurochirurgie et plus récemment les psychotropes. Ces traitements permettent en apparence seulement d’assimiler la psychiatrie à une discipline médicale.

Mais c’est au travers du Manuel Diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM en Anglais) que les psychiatres ont le plus cherché à se rapprocher de la médecine traditionnelle. Le DSM est un répertoire des troubles mentaux supposés exister qui est rédigé par l’Association Américaine de psychiatrie.

Le premier DSM a été publié en 1952 et répertoriait 112 troubles mentaux. La dernière version du DSM, le DSM IV a été publié en 1994 et regroupe 374 troubles mentaux. Les troubles mentaux inscrits dans le DSM sont en fait choisis par un comité scientifique puis littéralement « votés » par une assemblée de psychiatres. La procédure n’a rien de scientifique. La plupart des troubles répertoriés dans le DSM sont également inscrits dans un ouvrage similaire publié par l’Organisation mondiale de la santé. Il s’agit de la Classification internationale des maladies, section 10 (CIM 10). En Europe, le CIM 10 est parfois plus fréquemment utilisé que le DSM mais il faut garder à l’esprit que les deux ouvrages sont très proches l’un de l’autre, le DSM ayant une influence prépondérante. Cet ouvrage a pour objectif de faire croire qu’il existe des maladies mentales distinctes et identifiables alors qu’en réalité, il n’est pas possible de détecter une anomalie objective qui puisse prouver l’existence du moindre trouble psychique.

En fait, les diagnostics psychiatriques se concentrent seulement sur la catégorisation des symptômes et non sur l’observation des maladies physiques réelles, s’écartant en cela de manière significative des diagnostics médicaux. Aujourd’hui 374 troubles mentaux sont répertoriés dans le DSM. Parmi ces troubles, on trouve des choses comme le trouble de la lecture, le trouble de l’expression écrite, le trouble de défi oppositionnel, le trouble des mathématiques, l’intoxication à la caféine et d’autres troubles tout aussi discutables.
En France, de nombreux psychiatres critiquent le DSM dans la mesure où il impose une grille diagnostique et oblige le psychiatre à classer son patient dans une catégorie. Mais il est très rare que les psychiatres dénoncent le côté arbitraire et même farfelu des troubles mentaux décrits dans le DSM. Leurs critiques constituent plutôt une volonté d’imposer un système diagnostique qui leur est personnel et qui ne peut faire l’objet d’aucun contrôle.

Ces psychiatres veulent être libres de coller l’étiquette de leur choix sur les patients plutôt que de coller une étiquette pré-établie. Mais ils remettent rarement en cause ce qui constitue une supercherie de base de la psychiatrie qui consiste à faire passer pour maladie ce qui n’est qu’un ensemble de symptômes comportementaux. Quoiqu’il en soit, en France, le DSM est largement enseigné dans les facultés de médecine et de psychiatrie et son usage, ou celui du CIM, est devenu très courant. Il est le principal outil utilisé par la profession psychiatrique pour justifier de l’existence de troubles mentaux susceptibles de faire l’objet d’un traitement. Tous les troubles et difficultés de l’existence se trouvent classés dans le DSM. Tout état de tristesse, de révolte ou même de joie peut s’analyser comme un trouble mental. Les laboratoires, placés en embuscade, ont beau jeu de proposer un traitement chimique pour des problèmes devenus pathologiques aujourd’hui alors qu’ils ne l’étaient pas hier. Mais les laboratoires ne font que suivre sans scrupule un mouvement initialisé par la psychiatrie, à savoir la transformation des problèmes de la vie en troubles mentaux pour le plus grand bénéfice de leur profession.

Il est vrai qu’il est souvent plus facile de considérer ses difficultés ou celles de ses proches comme un trouble mental plutôt que d’assumer la responsabilité d’une situation et de chercher à la résoudre. La pilule présentée alors comme une solution permet d’éviter une confrontation avec la réalité impliquant parfois de se battre pour résoudre le problème. Et l’on s’achemine ainsi vers une société sous contrôle psychiatrique, où la population s’enfonce dans l’irresponsabilité et l’inconscience.

Exagération ? Pessimisme ? La simple observation des faits prouve le contraire et le meilleur exemple de ce drame est l’exemple des enfants qui constituent aujourd’hui une cible prioritaire pour les psychiatres.

Pour toute précision sur le sujet, se référer aux brochures présentées sur le site.

Effets secondaires L’avis des experts

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