CHU de Nantes : l’hôpital de la mort !
Le 21 novembre dernier, un patient du service psychiatrique de l’hôpital Saint-Jacques (CHU de Nantes) a été gravement blessé. C’est un patient du même service qui l’a attaqué à l’arme blanche et l’a blessé au niveau du thorax et d’un bras.
La même soirée, un autre patient du service psychiatrique s’est suicidé dans une chambre d’isolement. Il s’est pendu avec son drap.
Ce genre de drames revient bien trop souvent dans l’actualité, de quoi se poser des questions sur l’efficacité et la sécurité au sein des hôpitaux psychiatriques français. En réalité, il y a une chose que les psychiatres se gardent bien de nous dire : les drogues qu’ils administrent à leurs patients peuvent être la cause d’agressions, de meurtres ou de suicides.
En effet, les effets secondaires des médicaments psychiatriques sont : insomnie, amnésie, agitation, irritabilité, hostilité, impulsivité, agressivité, nervosité, anxiété, délires, psychoses, hallucinations, pensées et comportements suicidaires, et bien plus encore. (source : Dictionnaire Vidal)
Le docteur Joseph Glenmullen, de l’université de Harvard, souligne que les antidépresseurs pourraient expliquer la vague de fusillades dans les écoles et de suicides ces dernières années. Il dit que les antidépresseurs créent : « des réactions très violentes chez les gens qui en prennent. L’irritabilité et l’impulsivité peuvent amener des gens à se suicider ou à devenir des meurtriers. »
Effectivement, de nombreux faits divers montrent que les personnes sous l’emprise des drogues psychiatriques sont souvent au cœur d’agressions, de meurtres ou de suicides.
La CCDH demande à ce que la responsabilité des psychiatres soit remise en cause lorsque des crimes ou suicides sont commis par leurs patients, sous l’emprise de médicaments psychiatriques.
Les traitements barbares de la psychiatrie tels que : injections de médicaments, camisole chimique, contention, camisole de force, chambre d’isolement, électrochocs (ou sismothérapie) sont responsables de nombreux décès chaque année. Ces traitements inhumains et dégradants doivent cesser.
Depuis sa création en 1974, la CCDH dénonce les effets dévastateurs des psychotropes ainsi que les traitements barbares et inhumains administrés au sein des hôpitaux psychiatriques français. L’association lutte pour le respect des droits humains en psychiatrie. Elle reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes de ces traitements.
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