Dépression : diagnostics abusifs et traitements dangereux
Le vendredi 7 novembre 2014 divers événements étaient tenus en France à l’occasion de la 11ème journée de la dépression. L’association France Dépression affirmait que près de 3 millions de personnes seraient touchées par cette « maladie » .
Les diagnostics de la dépression se basent sur les caractéristiques suivantes tirées du DSM : trouble de l’appétit, changement de poids, troubles du sommeil, agitation ou ralentissement, fatigue, sentiment de culpabilité, difficulté de concentration, etc.
Le diagnostic ne s’accompagne d’aucun test clinique ni d’aucune preuve scientifique pouvant objectivement montrer la présence ou l’absence du trouble dépressif.
Pourtant, des milliers de personnes sont diagnostiquées, et les traitements suivants leur sont proposés:
– les antidépresseurs, dont les effets secondaires sont l’insomnie, l’ agitation, hallucination, anxiété, délires, comas, maladies cardiaques, suicide, etc ;
– les électrochocs, consistant à envoyer un courant électrique de plusieurs centaines de volts directement dans le cerveau, ses effets secondaires étant troubles de la mémoire, syndromes confusionnels, épilepsie, anxiété, etc ;
– la stimulation magnétique transcrânienne, pratique nouvelle consistant à envoyer une série d’impulsions magnétiques dans le crâne, dont les effets secondaires sont encore mal connus.
Il n’est donc pas étonnant de voir que la dépression est la première cause de suicide en France, responsable d’environ 10 000 morts chaque année. Ne serait-ce pas plutôt les traitements psychiatriques de la dépression, et donc les médecins prescripteurs, qui devraient être tenus responsables de ces décès ? Le Ministère de la Santé devrait lancer une campagne d’information sur les risques des traitements avant de laisser des associations faire du lobbying pour diagnostiquer la population générale.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, association existant depuis 40 ans en France pour dénoncer les abus psychiatriques, reçoit chaque semaine des témoignages de familles et de victimes.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr