Deux psychiatres condamnés pour homicide involontaire
Florence Edaine, alors âgée de 28 ans, meurt le 14 mars 2004 à l’hôpital Roger-Prévot à Moisselles. Elle venait d’être admise dans l’établissement et de fortes doses de neuroleptiques lui ont été administrées. De graves effets secondaires sont rapidement apparus : la jeune femme souffrait de déshydratation, était fiévreuse, et crachait du sang. Pourtant les médecins ont poursuivi le « traitement ». Aucune analyse médicale n’a été effectuée, et rien n’a été entrepris pour la sauver.
Les psychiatres Mestres et Ruinart ont été jugés responsables et ont été condamnés fin janvier 2013 devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour homicide involontaire à douze mois de prison avec sursis et 1500 € d’amende chacun à verser à la famille de la victime. Les parties civiles ont renvoyé l’affaire devant le tribunal administratif pour demander 100 000 € de dommages et intérêts.
Il y a quelques semaines, un autre psychiatre à Marseille avait été condamné pour le meurtre commis par l’un de ses patients.
Ces faits divers montrent bien que les psychiatres ne savent pas traiter ni guérir les différents troubles mentaux, et que leurs traitements peuvent avoir des conséquences désastreuses.
La justice reconnaît enfin la responsabilité des psychiatres pour leurs échecs.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis près de 40 ans en France les abus de la psychiatrie. L’association reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes et de familles.
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