Distribution de la CCDH contre le Congrès de l’encéphale !
Le 16ème Congrès de l’encéphale aura lieu du 24 au 26 janvier 2018 au Palais des Congrès de Paris. Ce Congrès, qui compte réunir plus de 4000 psychiatres, infirmiers, internes, étudiants, etc, aura pour thème : « Avenirs de la psychiatrie ».
Le Président du Comité scientifique du Congrès n’est autre que le psychiatre Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie à l’Université Paris Descartes, chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne et Vice-président de la Fondation Pierre Deniker.
D’après Transparence santé, le psychiatre Raphaël Gaillard s’est vu recevoir de nombreux avantages afin de financer des repas, hébergements, transports, invitations, etc. et ce, par plusieurs laboratoires pharmaceutiques tels que : Astrazeneca, Lundbeck, Lilly France, Les laboratoires Servier, Ostuka Pharmaceutical France, Janssen-Cilag, Takeda France, etc. Le Docteur Gaillard a également participé à de très nombreuses conventions en partenariat avec ces mêmes laboratoires.
La CCDH précise que la majorité des financeurs de ce congrès sont les mêmes laboratoires pharmaceutiques que ceux pour lesquels le psychiatre Raphaël Gaillard travaille…
L’industrie pharmaceutique a tout intérêt à financer un tel congrès pour s’enrichir encore plus sur le dos des patients en commercialisant des psychotropes aux effets dévastateurs pouvant entraîner de sérieux effets secondaires.
La CCDH est scandalisée de voir que le financement de ce Congrès psychiatrique a lieu alors que les patients ne sont pas en sécurité dans les hôpitaux psychiatriques français. Plusieurs établissements psychiatriques sont au cœur de l’actualité à cause de violences, de morts et de suicides au sein même des hôpitaux de « santé mentale ». Ces drames devraient être leur priorité mais ne sont pourtant pas à l’ordre du jour de ce congrès…
Le programme du Congrès annonce des sujets tels que : « Troubles du comportement en sommeil paradoxal », « La vie hormonale féminine et la maladie bipolaire », « Que deviennent nos seniors bipolaires ? », « La santé mentale des réfugiés », « Le développement de l’attribution d’intentions hostiles entre 3 et 5 ans », etc..
Des thèmes qui font froid dans le dos ! La psychiatrie s’infiltre partout afin d’étiqueter n’importe qui « malade mental » alors que, rappelons le, aucune preuve scientifique n’existe pour prouver l’existence de telles « maladies psychiatriques ».
Ainsi, les psychiatres proposent des pilules aussi bien aux personnes âgées qu’à de très jeunes enfants. Certains sont même drogués dans le ventre de leur mère.
La CCDH sera donc présente ce jeudi 25 janvier afin de dénoncer les abus de la psychiatrie qui invente toujours plus de maladies mentales pour atteindre des personnes vulnérables et leur vendre des psychotropes aux effets secondaires désastreux.
Depuis sa création en 1974, la CCDH dénonce les traitements barbares et inhumains ainsi que les effets secondaires des psychotropes administrés au sein des hôpitaux psychiatriques français. L’association lutte pour le respect des droits humains en psychiatrie. Elle reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes de ces traitements.
Contact : 01.40.01.09.70
info@ccdh.fr
www.ccdh.fr