Encore des homicides commis par une personne sous psychotropes
Il y a quelques jours en Meurthe-et-Moselle, un homme a poignardé sa femme de 31 ans et son bébé de 15 mois. Ce double homicide aurait eu lieu sans raison apparente. Il a été découvert que le père de famille prenait un traitement psychiatrique.
Ce n’est malheureusement pas le premier fait divers où un crime est commis par une personne suivie en psychiatrie.
L’an dernier, un médecin en Vendée avait tué sa femme et ses enfants avant de se suicider. Il prenait du Zoloft, un antidépresseur. Le procureur avait mis en cause ce médicament dans cet acte de tuerie.
De nombreuses personnes sont tous les jours victimes des drogues psychiatriques. En effet, les effets secondaires qu’elles entraînent peuvent être extrêmement dangereux.
Le Prozac par exemple, peut entraîner des délires, des comas, ou des suicides.
La Ritaline a même été placée sous haute surveillance de l’Agence française des médicaments, l’AFSSAPS, pour sa dangerosité. Ce médicament peut avoir les effets secondaires suivants : psychoses, hallucinations, idées suicidaires.
Cette situation est d’autant plus inquiétante lorsque l’on se penche sur le nombre de personnes qui consomment ces produits. Les Français sont les premiers consommateurs de psychotropes en Europe. L’assurance-maladie rembourse environ un milliard d’euros par an pour ces drogues dans notre pays.
Ces médicaments psychiatriques sont dangereux pour la population.
Le danger est aujourd’hui plus grand. Un projet de loi est sur le point d’être voté. Si c’est le cas, des traitements psychiatriques seront administrés sous la contrainte à domicile. Un citoyen pourra être contraint de prendre des psychotropes chez lui. Des milliers de personnes pourraient être sous traitement psychiatrique sans leur volonté. Cette loi représente une grande menace pour la population française.
Le projet de loi est actuellement examiné en seconde lecture au Sénat. Nous refusons le vote de cette loi.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis des dizaines d’années les abus commis en psychiatrie. Des centaines de victimes ont déjà contacté l’association pour apporter leur témoignage et demander de l’aide.
Pour plus d’informations, visitez le site de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr