Fusillade à l’école : les drogues psychiatriques sont-elles encore en cause ?
Lundi dernier, un ancien élève de l’université d’Oikos en Californie est entré dans l’école et a fusillé plusieurs personnes, 7 ont été tuées et 3 autres ont été blessées.
Depuis plusieurs années, on assiste à une série de tueries de ce genre. On découvre après coup que les auteurs des crimes étaient la plupart du temps sous médicaments psychiatriques. Ces traitements ont déjà été impliqués dans des actes d’assassinats dans le passé.
Il y a eu en 1999 la fameuse tuerie du lycée de Columbine dans le Colorado, où des jeunes avaient tués 13 personnes. L’un des deux tueurs prenait du Deroxat et du Zoloft, deux antidépresseurs.
En juin 2001, la cour de justice du Wyoming aux Etats-Unis a reconnu la responsabilité du Deroxat dans un massacre commis par un homme de 60 ans. Il avait tué sa femme, sa fille et sa petite fille au révolver, et s’était suicidé. Il n’avait aucun antécédent de violence. Le jury de la cour de justice a reconnu la molécule responsable de cette tuerie.
Plus récemment, en 2010 en France, le docteur Bécaud en Vendée avait tué ses quatre enfants, âgés de 3 à 9 ans, et sa femme de manière brutale. Cet homme était un médecin généraliste qui avait commencé à prendre du Zoloft. Il n’avait aucun antécédent criminel. Le Procureur de la République avait impliqué ce médicament dans la tuerie familiale.
Les médicaments psychiatriques ont entraîné trop de morts, et ce depuis de nombreuses années. Il est temps de remettre en cause ces traitements dangereux, et de systématiquement rechercher leurs liens dans les actes criminels.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce les abus psychiatriques depuis plus de 35 ans en France. L’association est contactée chaque semaine par des victimes de ces traitements.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr.