La nouvelle maladie du retard chronique
En Ecosse, un homme de 57 ans vient d’être diagnostiqué « retardataire chronique ». Cet homme était souvent en retard à son travail, pour des sorties entre amis, des rendez-vous amoureux, pour ses trains, etc. Pour les psychiatres, ce serait dû à un trouble du comportement, le déficit de l’attention avec trouble de l’hyperactivité, se caractérisant par une difficulté à gérer le temps et à estimer les durées.
Alors que ce trouble mental touche plus particulièrement les enfants, voici un moyen de cibler la population adulte.
Rappelons qu’il n’existe pas de test médical pouvant déceler à coup sûr l’hyperactivité et le trouble du déficit de l’attention. Aucun test sanguin, d’urine, de radios ou de scanner n’est effectué pour le diagnostic. Les médecins se basent sur une liste de symptômes plus ou moins généraux et ambigües établis par le DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).
Ainsi les retards chroniques peuvent facilement être ajoutés aux symptômes, augmentant le nombre de personnes diagnostiquées et traitées.
Les médicaments psychiatriques prescrits pour le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention sont susceptibles de provoquer de la violence, des hallucinations, des troubles de la personnalité, mais aussi des idées et comportements suicidaires. La consommation abusive de ces produits fait d’ores et déjà l’objet de discussions au sein de l’agence française et européenne du médicament.
Si le fait d’être en retard devient maintenant une maladie psychiatrique, de nombreuses personnes risquent d’être faussement diagnostiquées et traitées, avec les risques que cela comprend … mais pour le plus grand bonheur des psychiatres et firmes pharmaceutiques.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis près de 40 ans en France les abus de la psychiatrie. L’association est contactée chaque semaine par des familles et victimes d’abus psychiatriques.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.