La supercherie psychiatrique révélée au grand public
Le numéro de février du magazine Books est en grande partie consacré aux médicaments psychiatriques. Le titre provocateur « A qui profitent les psychotropes? » révèle les coups bas de la psychiatrie pour élargir son influence sur la société et engranger des milliards d’euros en prescrivant leurs pilules aux effets catastrophiques.
Les trois professionnels interviewés dans l’article (le psychologue Irving Kirsch, le journaliste Robert Whitaker, et le psychiatre Daniel Carlat) ne partagent pas l’idée que les maladies mentales sont dues à un déséquilibre chimique dans le cerveau. Cette théorie est apparue juste après l’introduction des psychotropes dans les années 50, pour donner un aspect médical à la psychiatrie qui n’était pas considéré comme une vraie médecine à l’époque. Cette idée de déséquilibre chimique a donné plus de crédibilité aux psychiatres, et leur a permis de prescrire des médicaments psychiatriques, au même titre que la médecine traditionnelle.
Mais la psychiatrie n’est pas une médecine comme les autres. Elle ne possède aucun test pour démontrer l’existence de troubles mentaux chez les citoyens. Les psychiatres n’utilisent pas de radio, d’analyse de sang, ni de scanner du cerveau pour diagnostiquer quelqu’un et lui coller une étiquette de maladie mentale. Ils établissent un diagnostic en parlant seulement quelques minutes avec leur patient. Il n’y a rien de médical là-dedans. Et pourtant, depuis des dizaines d’années les psychiatres ont de cette façon diagnostiqué un trouble mental chez une grande partie de la population. Les diagnostics psychiatriques représentent des milliards de prescriptions de médicaments, et un marché de plusieurs milliards d’euros.
Ces médicaments, les psychotropes, rapportent beaucoup d’argent aux psychiatres et aux laboratoires pharmaceutiques. Mais ils entraînent aussi de graves effets secondaires : hallucinations, agressivité, psychoses, comas, hémorragies, comportements et idées suicidaires, etc. La liste est longue.
Des études ont même prouvé que les psychotropes n’étaient pas plus efficaces que les placébos.
Cette grande supercherie psychiatrique ne sert qu’à engranger plus d’argent. Aujourd’hui, même les enfants sont touchés. Il est temps d’informer correctement les citoyens pour qu’ils ne soient plus trompés et que leur santé ne soit plus mise en danger.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association internationale, créée en France en 1974 pour dénoncer les abus psychiatriques.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr