Le co-pilote Andreas Lubitz était suivi 18 mois en psychiatrie ! Sous l’emprise de psychotropes (Zyprexa et Valdoxan), il a tué 149 personnes.
C’était il y a moins d’une semaine, et pourtant la France et l’Europe restent paralysées. L’enquête sur le crash de l’A320 dans les Alpes apporte un éclairage sur la cause de cette catastrophe.
Il est maintenant connu qu’ Andreas Lubitz avait été diagnostiqué dépressif, avait eu plusieurs arrêts maladies et n’aurait pas du travailler ce jour là. Il avait été suivi pendant 18 mois à l’hôpital psychiatrique universitaire de Düsseldorf pour dépression. La dernière consultation remonte au 10 mars, soit deux semaines avant le drame.
Les enquêteurs ont découvert à son domicile « de très nombreux médicaments ». Il s’agit de l’Olanzapine, un neuroleptique plus connu sous le nom commercial Zyprexa et commercialisé par le laboratoire Eli Lilly, ainsi que l’Agomelatine, un antidépresseur connu sous le nom de Valdoxan, commercialisé par les Laboratoires Servier. Ils peuvent causer de nombreux effets secondaires, dont des hallucinations, de l’anxiété, agressivité, des idées et comportements suicidaires à fréquence indéterminée (source : Dictionnaire Vidal).
Un psychiatre a même annoncé lors d’un interview : « Ces traitements sont très forts et de longue durée, c’est incompatible avec le pilotage ».
Le député de Paris et chirurgien Bernard Debré, diplômé de médecine aéronautique et spatiale depuis 1981, s’exprime sur son site : « Dans certains cas, lorsqu’un dépressif est traité par un antidépresseur, il peut arriver qu’il soit désinhibé par les médicaments. La volonté suicidaire, qu’il n’arrivait pas à exprimer avant son traitement, peut alors se déclencher grâce à cette désinhibition médicamenteuse. Cette situation est connue pour beaucoup d’antidépresseurs, entre autre les inhibiteurs sélectifs de la recapture sérotonine. Certains grands laboratoires, qui ont mis sur le marché ces antidépresseurs sans le dire il y a dix ou vingt ans, ont pu être condamnés par la justice américaine à plusieurs millions de dollars. » Il conclut : « Voici ce que l’on peut dire à l’heure actuelle de certains médicaments utilisés encore aujourd’hui pour traiter la dépression. Y a-t-il un rapport entre ce qu’a fait le co-pilote de l’A320 qui a tué 149 personnes et s’est suicidé ? Je pense que oui. »
Nous sommes amenés à penser que le domaine psychiatrique est aujourd’hui corrompu. Une alliance entre les laboratoires pharmaceutiques et les psychiatres peut rapporter gros. Rappelons que l’industrie pharmaceutique a dépensé plus de 245 millions d’euros en cadeaux aux médecins entre janvier 2012 et juin 2014.
La CCDH demande au gouvernement et aux autorités de santé de prendre des mesures efficaces pour éviter tout autre drame. Le rapport bénéfice risque de chaque psychotrope doit être réévalué, les autorisations de mise sur le marché modifiées, et certaines drogues mortelles retirées du marché.
Pour plus d’information, contactez la CCDH au 01 40 01 09 70 ou à info@ccdh.fr