Le Congrès de l’Encéphale cherche-t’il à vendre toujours plus de drogues psychiatriques ?
Le vendredi 16 janvier à midi, une prise d’otage a eu lieu dans un bureau de Poste à Colombes. La Brigade de recherches et d’intervention de la police judiciaire ainsi que des policiers d’élite du Raid sont venus sur place, alors qu’un hélicoptère de la Sécurité civile survolait la zone où un important périmètre de sécurité avait été mis en place. Après négociation, les otages ont été libérés et aucun blessé n’a été déploré. Il ne s’agirait pas d’un acte terroriste, mais d’une déception amoureuse subie par un ancien patient psychiatrique. Il avait lui même appelé la police et décrit les armes en sa possession.
Les faits divers montrent qu’un grand nombre de crimes sont commis par des personnes sous l’emprise de drogues psychiatriques, ou ayant fait un passage en hôpital psychiatrique.
En effet les traitements psychiatriques eux-mêmes peuvent entraîner les passages à l’acte. Voici certains de leurs effets secondaires : insomnie, agitation, amnésie, agressivité, nervosité, anxiété, délires, psychoses, hallucinations, pensées et comportements suicidaires, etc.
Malheureusement, les Français sont parmi les plus gros consommateurs de psychotropes au monde.
Entre le 9 et le 13 janvier 2015, quelques jours après les fusillades à Charlie Hebdo, Montrouge et Vincennes, les Français ont acheté 18,2% de boîtes d’anxiolytiques ou somnifères de plus que d’habitude (enquête réalisée par Celtipharm). Cette consommation représente des millions d’euros pour l’industrie pharmaceutique.
Ce congrès de l’encéphale aurait-il pour objectif de vendre toujours plus de médicaments ?
Lors de sa manifestation, la CCDH informera la population des risques des traitements psychiatriques et protestera contre les traitements abusifs.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, association existant depuis 40 ans en France pour dénoncer les abus psychiatriques, reçoit chaque semaine des témoignages de familles et de victimes.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr