Le nouveau trouble psychiatrique : le selfie
C’est un phénomène de société, et un nouveau mode de communication. Avec l’arrivée des smartphones et des réseaux sociaux, grand nombre de jeunes et de personnes de tout âge se prennent en photos et les publient sur Internet.
Mais pour la psychiatrie, il ne s’agit ni plus ni moins d’une maladie.
L’Association américaine de psychiatrie vient de répertorier le selfie comme nouveau trouble mental. Le trouble est précisément le « selfitis », définit comme un désir obsessionnel de prendre des photos de soi-même et de les afficher sur les réseaux sociaux comme un moyen de compenser le manque d’estime de soi.
Le trouble du selfie présenterait trois degrés :
– selfitis limite : prendre des photos de soi-même au moins trois fois par jour, sans les publier sur les réseaux sociaux ;
– selfitis aiguë : prendre des selfies au moins trois fois par jour en affichant chacune de ces photos sur les réseaux sociaux ;
– selfitis chronique : besoin irrépressible de prendre des photos de soi-même tout au long de la journée et poster les photos sur les réseaux sociaux de plus de six fois par jour.
Inutile de préciser que cela ouvre la porte à des millions de diagnostics, et pourquoi pas à des traitements à vie, coûteux et dangereux, car l’association américaine de psychiatrie dit bien que les sujets atteints ne peuvent pour l’instant pas être guéris.
Il est temps d’informer la population des diagnostics abusifs et frauduleux de la psychiatrie.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association internationale créée en 1969 aux Etats-Unis pour dénoncer les abus psychiatriques. L’association reçoit chaque semaine des dizaines de plaintes et de témoignages.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.