Le projet de loi sur la psychiatrie sera rééxaminé à l’Assemblée Nationale
Un projet de loi liberticide sur la psychiatrie « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » pourrait être voté prochainement. En effet, cette loi vient d’être adoptée par le Sénat, et repassera très bientôt à l’Assemblée Nationale en seconde lecture.
Cette loi pourrait permettre à un psychiatre d’interner de force n’importe quel citoyen, sans l’accord de la famille.
Des soins psychiatriques sans consentement pourraient également être instaurés à domicile.
Cette loi est dangereuse car elle compromet les droits fondamentaux et libertés des citoyens français. De plus, avec une telle loi, la prescription de traitements psychiatriques ainsi que le nombre d’internements sous contrainte risquent de considérablement augmenter.
Il faut savoir que les Français sont les plus gros consommateurs de psychotropes en Europe. Un quart de la population française consomme cette catégorie de médicaments.
Plus de 73 000 hospitalisations sous contrainte en psychiatrie ont lieu chaque année en France.
Lorsqu’on se penche sur les nombreux effets secondaires que peuvent entraîner les traitements psychiatriques, nous pouvons en conclure que la situation actuelle est d’ores et déjà inquiétante.
Certains médicaments psychiatriques, aujourd’hui consommés par des milliers de citoyens, peuvent entraîner des accès de violence et des idées suicidaires.
Nous sommes de plus en plus confrontés dans notre société à des faits divers dramatiques, tels que des homicides commis par des personnes sous traitements psychiatriques.
Cette loi risquerait certainement d’augmenter la consommation de ces produits, au bénéfice de certaines compagnies pharmaceutiques. Mais quel avenir sera réservé à la population française si des millions de citoyens se retrouvent sous camisole chimique ?
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme se bat depuis plus de 35 en France pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme en psychiatrie.
La CCDH, contactée tous les jours par plusieurs victimes des effets secondaires de traitements psychiatriques, s’oppose à ce projet de loi et demande à ce que ces mesures liberticides soient retirées.
Pour plus d’informations, visitez le site de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous par téléphone au 01 40 01 09 70, ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr.