Le taux de mortalité en psychiatrie est alarmant
« Le Quotidien du Médecin » a récemment publié le résultat d’une étude alarmante sur le taux de mortalité en psychiatrie. Elle a été réalisée par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale du Nord-Pas-de-Calais, comparant les causes de décès de plus de 4000 patients psychiatriques avec ceux de la population générale.
Utilisant les certificats de décès de l’INSERM, l’étude rapporte que le taux de mortalité en population psychiatrique est 3 à 4 fois plus élevé qu’en population générale, et peut même être jusqu’à 20 fois supérieur chez les sujets entre 35 et 54 ans.
Sur la période étudiée étalée sur 5 ans, 473 patients sont décédés, soit un taux de 10,7%. Dans la moitié des cas les décès sont survenus non pas à cause des soi-disant pathologies psychiatriques, mais suite à des problèmes cardiovasculaires et pulmonaires. Le taux de suicide y est 20 fois plus fréquent qu’en population générale, et les décès d’origine accidentelle sont quant à eux 10 fois plus fréquents.
Cela signifie qu’une personne traitée en psychiatrie aurait plus de chances de mourir qu’une personne non traitée vivant dans la population générale.
Mais ce que les psychiatres ne nous disent pas c’est que ce sont les psychotropes aux effets dévastateurs qui peuvent être responsables de morts subites, d’arrêts cardiaques, de comas, d’idées suicidaires, etc. C’est écrit noir sur blanc sur les notices de ces médicaments.
Au vu de la surconsommation de psychotropes en psychiatrie, il n’est donc pas étonnant d’y constater ce fort taux de mortalité. Ces traitements ne doivent plus être contraints et les patients doivent pouvoir bénéficier d’un consentement éclairé en étant pleinement informés de ces effets.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association existant depuis 40 ans en France pour dénoncer les dérives psychiatriques. Elle reçoit chaque semaine des témoignages de victimes et de familles sur ces abus.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.