Le trouble fallacieux de l’hyperactivité
De plus en plus d’enfants de par le monde sont considérés comme hyperactifs. Pourtant, rien de prouve que le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité) est une véritable maladie dont il est nécessaire de traiter avec des médicaments.
Le diagnostic est basé sur une liste de comportements que chaque enfant pourrait avoir au cours de sa croissance. Voici quelques critères utilisés : « tient rarement en place », « court ou grimpe partout », « est constamment en mouvement », « fait trop de bruit », etc.
Plusieurs études ont mis en évidence que les garçons sont majoritairement diagnostiqués. Les jeunes garçons sont connus pour être plus agités que les filles. Ils ne présentent pas pour autant de maladies.
De plus, aucun test médical ne prouve l’existence du TDAH.
Il est même dit dans le DSM (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux) : « aucun examen complémentaire, ni aucun examen neurologique, ni aucune évaluation de l’attention […] n’ont fait la preuve de leur utilité pour déterminer si un sujet en particulier présente le trouble. », « à l’examen clinique, il n’existe pas de signes spécifiques associés au diagnostic de Déficit de l’attention/hyperactivité. »
Pourtant, dans nos écoles, les enfants sont de plus en plus sujets à des évaluations et à des observations pour diagnostiquer le TDAH. Le danger est que ces diagnostics entraînent presque systématiquement une prescription de traitements psychiatriques.
La Ritaline et le Concerta, les deux médicaments les plus prescrits pour le TDAH, sont susceptibles d’entraîner des psychoses et des idées suicidaires. Ils sont pourtant prescrits à des enfants dès l’âge de 6 ans. La molécule fait aujourd’hui l’objet d’un suivi renforcé de l’agence du médicament, l’Afssaps.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association créée en France en 1974 pour enquêter, dénoncer et abolir les abus psychiatriques. De nombreuses victimes contactent l’association régulièrement pour obtenir de l’aide et du soutien.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.