Les détenus drogués par la psychiatrie
La France compte plus de 67 000 détenus. La psychiatrie est très présente dans ce secteur. 1/3 des détenus seraient sous psychotropes dont plus de 10% sous antidépresseurs.
Il est aujourd’hui de plus en plus connu que ces médicaments peuvent entraîner de graves effets secondaires tels que des hallucinations, de la violence, de l’agressivité, ou encore des suicides.
Les faits divers montrent que la plupart des tueries sont commises par des personnes sous l’emprise de psychotropes.
A Sète dans l’Hérault, en décembre dernier, l’homme qui a tiré sur ses voisins et tué 2 personnes prenait des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Le meurtrier de la tuerie de Newtown prenait lui aussi des psychotropes depuis plusieurs années.
Ce n’est donc pas étonnant que le nombre de suicide soit multiplié par 11 en prison, et que le taux de récidive approche les 60% dans les 5 ans suivant la libération.
Les détenus sont ainsi drogués, mettant en péril leur santé, et la sécurité de notre société. Cette consommation abusive doit cesser.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis près de 40 ans en France les abus de la psychiatrie. L’association sensibilise les Français sur les dangers des traitements psychiatriques et reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes et de familles.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.