Les pratiques indignes des centres psychiatriques
Pour la première fois, le CGLPL a établi un bilan thématique de ses 121 visites dans 112 établissements de santé mentale. Ce bilan porte sur deux pratiques anciennes : l’isolement et la contention (immobilisation des patients par des liens, attaches ou camisoles). L’utilisation de ces pratiques serait détournée pour sanctionner les patients. Elles sont en pleine recrudescence depuis une vingtaine d’années.
Le développement de la vidéosurveillance, voire de l’installation de micros et de caméras thermiques, viole le droit à l’intimité des patients. Le CGLPL dénonce également des interdictions de visite, des patients obligés de manger par terre en utilisant leur lit comme table, etc.
Les pratiques barbares et inhumaines de la psychiatrie telles que : contention, camisole de force, chambre d’isolement, électrochocs ou sismothérapie, injections de médicaments, etc. ne datent pas d’hier et sont pourtant administrées chaque jour dans nos hôpitaux.
Par ailleurs, les psychiatres prescrivent des psychotropes aux effets dévastateurs : agitation, violence, troubles du comportement, psychoses, névroses, problèmes cardiaques, hallucinations, idées ou pensées suicidaires, etc.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme existe depuis 1974 en France pour dénoncer les violations des droits de l’Homme dans le domaine psychiatrique. La CCDH est contactée par de nombreuses victimes d’abus chaque semaine.
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