Les psychotropes sous surveillance de l’agence des médicaments
Le scandale du Médiator a fait grand bruit dans la presse française. Ce médicament était resté sur le marché pendant de nombreuses années alors qu’il était connu pour entraîner de graves effets secondaires. Il a fallu attendre que des milliers de personnes soient mortes pour qu’il soit retiré du marché et que l’efficacité de certains médicaments soient remise en cause.
Suite à cette affaire, le Ministre de la Santé a annoncé que 76 autres médicaments étaient actuellement sous la surveillance de l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). La sécurité et l’efficacité de ces médicaments vont être attentivement surveillées.
Une liste de 59 médicaments a déjà été publiée. Parmi eux, 3 psychotropes sont cités : l’antidépresseur Cymbalta, l’antidépresseur Valdoxan et l’antipsychotique Zypadhera.
Pour la première fois en France, l’efficacité de médicaments psychotropes est remise en cause par l’agence nationale des médicaments.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis plus de 35 ans le danger des psychotropes, et se réjouit de cette avancée.
En effet, les médicaments psychiatriques sont des médicaments extrêmement dangereux. Ils entraînent dans un premier temps une forte dépendance, mais également de graves effets secondaires pouvant être mortels.
Certains antidépresseurs tels que le Prozac ou le Zoloft entraînent des hallucinations et des comportements suicidaires. La Ritaline, autorisée à être prescrite à des enfants à partir de 6 ans, entraîne des convulsions, des psychoses et des idées suicidaires.
La CCDH demande à ce que ces médicaments mortels soient rajoutés à la liste des médicaments sous surveillance.
L’association a déjà reçu des centaines de témoignages de victimes des psychotropes et alerte les Français des dangers qu’ils représentent.
Pour plus d’informations, visitez le site de CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous au 01 40 01 09 70, ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr.