L’Homme implanté et contrôlé grâce à des électrodes miniaturisées implantées dans le cerveau !
Ceci n’est pas sans rappeler la psychiatrie avec ses expériences sur le cerveau conduisant à la lobotomie dès 1935* et aux électrochocs dès 1940. Ces traitements barbares sont à l’origine de graves séquelles, d’épilepsies et de morts, et sont toujours pratiqués de nos jours pour ce qui est des électrochocs (ou sismothérapie).
Ces nouveaux dispositifs électroniques implantés sont similaires et correspondent à des traitements de nouvelle génération sur le mental.
Ils seront utilisés pour neutraliser les émotions et les troubles du comportement de toute origine; c’est-à-dire que la nanotechnologie s’adressera dans le futur à tout problème auquel est confrontée la population : les dépressifs, les gros, les anorexiques, les impulsifs, les alcooliques, les hyperactifs, les hypocondriaques,les insomniaques, les déviants sexuels etc. Le champ d’investigation est extrêmement large.
Combien cela coûte t-il et quel sera le prix à payer – chaque année par le contribuable – pour une technologie qui va nous contrôler et s’imposer à chacun, comme essaie de le faire la psychiatrie aujourd’hui en décidant qui doit être ou non hospitalisé en psychiatrie ?
La somme de 20 millions d’euros est déjà débloquée par l’État et la région (donc les contribuables) et la municipalité grenobloise a participé à hauteur de 2,2 millions d’euros, sans accord aucun des élus grenoblois.
CLINATEC est installée dans un lieu sécurisé. Le Centre d’énergie atomique (CEA) de Grenoble pilote ce projet.
Les autres protagonistes sont le docteur Alim Louis BENADID , neurochirurgien qui a mis au point la technique de stimulation cérébrale, et conseiller scientifique au CEA, et proche du maire de Grenoble, Mr Michel DESTOT, ancien ingénieur du CEA et président du CHU de Grenoble, Mme Geneviève FIORASO, actuelle Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, chargée de l’innovation, qui préside la SEM Minatec, laquelle accueille CLINATEC sur son pôle d’activité, et dont le concubin, Mr SIEBERT, est directeur adjoint du CEA Grenoble.
Il n’est donc pas étonnant que cette clinique soit classée « secret défense » et échappe à tout contrôle.
La psychiatrie montre tous les jours son absence de résultats malgré un référentiel très épais (le DSM), catalogue exhaustif de troubles faisant de la folie la nouvelle donne sociétale. Car en effet qui peut dire ne pas être sujet à un des milliers de troubles répertoriés ?
Donc, CLINATEC qui veut « s’occuper de maladies mentales » choisira t’elle sa clientèle en recrutant auprès des psychiatres ?
Pourquoi Alim Louis BENADID va jusqu’à dire qu’ « on peut changer la personnalité de quelqu’un, le rendre normal » si ce n’est qu’il a déjà pointé le doigt vers les troubles mentaux ?
L’existence de CLINATEC est sujet à controverse. Les initiateurs de ce projet présentent une médecine soft, orientée vers la prise en charge de maladies neuro-végétatives, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Le CEA étant le maître d’œuvre du projet et placé sous la tutelle du Ministère de la Défense, on peut raisonnablement penser que l’ARMEE utilisera les techniques offertes par la nanotechnologie pour contrôler à distance les soldats, les diriger et les utiliser comme des machines à tuer.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, association luttant depuis plus de 40 ans en France pour faire des droits de l’homme une réalité en psychiatrie, compte informer tous les citoyens sur les dangers potentiels de ce projet.
Pour toute information complémentaire, contactez la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme au 01-40-01-09-70 ou par email : info@ccdh.fr .
* Lobotomie : intervention neurochirurgicale visant à déconnecter le lobe frontal et le thalamus pour agir sur les émotions.