L’influence de la psychiatrie dans notre société
Un jeune de 18 ans, amené vingt fois aux urgences psychiatriques ces deux derniers mois, sera jugé le 1er avril pour trois agressions dans le métro de la ville de Lille. Il a grandi entre foyers et familles d’accueil jusqu’à 15 ans puis a été placé en hôpital psychiatrique, alternant séjours libres et contraints pendant trois ans jusqu’au mois de décembre 2014.
D’autre part, un homme de 23 ans, recherché pendant une semaine suite à son évasion de l’hôpital psychiatrique du Vanetier à Bron, a été interpellé le mercredi 25 février 2015. Ce dernier avait appelé à 39 reprises l’unité du centre hospitalier pour menacer verbalement le personnel soignant et annoncer son intention de faire exploser le Vinatier.
Un grand nombre de délits, de crimes, ou de suicides sont commis par des patients psychiatriques. Il est temps d’ouvrir les yeux sur les traitements inhumains administrés dans ces centres de “santé mentale”, tels que : contention, chambre d’isolement, camisole chimique, abus sexuels, etc. En France, 70 000 séances d’électrochocs (sismothérapie) sont administrées chaque année, et 72 000 internements forcés, soit 200 par jour.
De plus, les psychotropes administrés pour “soigner” les soi-disant troubles mentaux ont de nombreux effets secondaires dangereux (listés dans le dictionnaire Vidal), tels que : anxiété, nervosité, troubles sexuels, coma, agressivité, hallucinations, psychoses, névroses, délires, pensée ou comportement suicidaire, etc.
Malgré cela, les Français restent les premiers consommateurs de drogues psychiatriques au monde, avec une personne sur trois qui en consomme dans notre pays.
Lors d’une agression, d’un meurtre ou d’un suicide commis par une personne sous l’emprise de traitements psychiatriques, la responsabilité devrait incomber au psychiatre qui a administré le traitement, ainsi qu’au laboratoire pharmaceutique qui le commercialise.
C’est pourquoi il est vital d’informer notre entourage de ces abus.
La CCDH est une association créée en 1974 en France afin d’assainir le domaine de la santé mentale et de faire respecter les droits de l’Homme en psychiatrie. Nous sommes contactés chaque semaine par des victimes des abus psychiatriques.
Pour plus d’informations, contactez-nous au 01 40 01 09 70 ou par e-mail à info@ccdh.fr ou sur notre site internet www.ccdh.fr.