Manifestation à Paris contre un congrès psychiatrique
Un congrès européen de neuropsychopharmacologie débutera le samedi 3 septembre au Palais des Congrès à Paris et réunira pendant 5 jours des centaines de psychiatres de plusieurs pays, pour discuter entre autre des « troubles de l’enfance et de l’adolescence » et des médicaments psychiatriques.
Depuis des décennies de nouveaux troubles psychiatriques sont inventés, et pour les traiter, de nouvelles drogues sont mises sur le marché au profit des laboratoires pharmaceutiques.
Dans les années 50, il existait environ 60 maladies psychiatriques. Aujourd’hui, plus de 400 maladies sont répertoriées, parmi lesquelles on trouve le « trouble du calcul », le « trouble de l’angoisse de séparation », le « trouble de l’alimentation chez le nourrisson » ou encore « le trouble de l’hyperactivité ». Ces maladies correspondent en fait à des comportements et des émotions naturels et humains.
Les psychiatres votent à main levée l’acceptation de ces comportements dans la liste des maladies mentales. Contrairement à la médecine traditionnelle, la psychiatrie est incapable d’apporter le moindre test ou examen objectif prouvant l’existence des troubles mentaux.
C’est ainsi que de lourds médicaments sont prescrits à tout va pour traiter ces soi-disant maladies. “Pour réussir à vendre des drogues, il suffit de vendre des maladies psychiatriques” (Carl Elliott, bioéthicien à l’Université du Minnesota, 2011).
Avec l’accroissement des troubles psychiatriques inventés, la consommation de psychotropes augmentent, entraînant le plus souvent de graves effets secondaires.
L’alliance entre l’industrie pharmaceutique et la psychiatrie est un marché très lucratif.
Ce phénomène touche de plus en plus les enfants, et dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui un enfant bruyant, révolté, en difficulté scolaire, ou simplement créatif, est diagnostiqué d’un trouble psychiatrique et soumis à un traitement lourd.
Les jeunes sont d’autant plus sensibles aux drogues psychiatriques et ressentiront les effets secondaires des drogues sur le long terme.
La situation est très inquiétante. Il est vital que ce marché psychiatrique prenne fin.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est présente dans de nombreux pays du monde. Elle existe depuis 1974 en France et dénonce les violations des Droits de l’Homme en psychiatrie.
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