Meurtres sous suivis psychiatriques : un problème de sécurité publique
Nous avons été témoins la semaine dernière d’une vague d’assassinats violents perpétrés dans deux régions françaises.
Le 20 octobre, un homme de 30 ans interné au centre hospitalier de Corbeil-Essonnes s’est évadé de armé de deux couteaux après avoir agressé plusieurs membres du personnel. Il a été tué par balle par la police présente.
A Hyères, dans la nuit du 21 au 22 octobre, un homme de 79 ans a tué à coups de hache son épouse. Il faisait lui aussi l’objet d’un suivi psychiatrique.
Ces faits-divers macabres font malheureusement partis de notre quotidien. Dans la plupart des cas, lorsque les informations sont révélées, nous constatons que les suspects ont eu un passé psychiatrique ou étaient encore sous traitements psychiatriques au moment des faits.
Ce qui est rarement communiqué en revanche sont les effets secondaires alarmants des traitements psychiatriques. Ceux-ci sont souvent administrés de force au sein des hôpitaux sans qu’aucun contrôle ne soit excercé sur la posologie ou les réactions qu’ils entraînent.
Voici quelques exemples de ces effets secondaires (extraits du Dictionnaire Vidal) : hallucination, anxiété, , agressivité, délires, psychoses, pensées et comportements suicidaires, sans mentionner les dommages physiques : pertes de mémoire, allergies, troubles cardiaques, respiratoires, coma, etc.
Que ce soit le nombre d’internement sous countrainte, ou la consommation de psychotropes, la France est l’un des pays les plus psychiatrisé au monde. Sommes-nous pour autant plus fous que les autres ?
Cette psychiatrisation à tout va représente aujourd’hui un réel problème de sécurité publique. La CCDH alerte les autorités et le grand public.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association créée en 1974 en France pour dénoncer les abus psychiatriques et faire respecter les droits de l’Homme en psychiatrie. Nous sommes contactés chaque semaine par des familles et des victimes d’abus.
Pour plus d’information, contactez la CCDH au 01 40 01 09 70 ou à info@ccdh.fr , ou visitez notre site internet www.ccdh.fr