Nouveau suicide en hôpital psychiatrique
Olivier Ruiz était suspecté d’avoir tué sa femme et sa fille de 11 ans à l’arme blanche en avril dernier. Il avait été retrouvé après les faits endormi sous l’emprise de l’alcool et de médicaments, puis avait été transféré à l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie à Nice. Il s’est suicidé quinze jours après, le 13 août 2013.
Double homicides, suicide suite à des pilules et traitements psychiatriques, cela ressemble étrangement aux autres tueries sanglantes dont nous avons été témoins, que ce soit en France ou ailleurs. .
Il est aujourd’hui de plus en plus reconnu que les médicaments psychiatriques peuvent entraîner de graves effets secondaires. Nous retrouvons dans les notices des boîtes de médicaments, ou encore dans le dictionnaire Vidal, les effets suivant : agressivité, violence, hallucinations, trouble de l’humeur et de la personnalité, comportement suicidaire, etc.
Beaucoup de faits-divers nous montrent que les criminels étaient sous l’emprise de telles drogues. Mais à cause de certaines expertises psychiatriques reconnaissant les coupables irresponsables pénaux, la justice ne peut faire son travail.
Le suspect Olivier Ruiz aurait dû rester entre les mains de la justice au lieu d’être placé en psychiatrie. Ainsi il ne serait peut-être pas mort aujourd’hui, et il aurait pu être jugé et condamné pour ses actes.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis près de 40 ans en France les abus de la psychiatrie. L’association reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes et de familles.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.