Nouvelle découverte extraordinaire de psychiatres
Une étude américaine montre que la faim protègerait de la dépression. On sait que le taux de ghréline, hormone de la faim, augmente lorsque le corps demande plus de calories. L’étude publiée dans l’édition de juillet 2008 de Nature, démontre qu’un niveau bas de ghréline rend les souris testées dépressives et asociales.
Les auteurs de l’étude, des scientifiques basés au Texas, ont génétiquement modifié un premier groupe de souris pour annuler l’action de la ghréline. Ils ont d’autre part injecté cette hormone en grande quantité dans les souris d’un second groupe.
L’expérience démontre que plus les souris ont un taux élevé de ghréline, c’est-à-dire plus elles ont faim, et plus elles sont "heureuses".
Faut-il en conclure que toutes les personnes qui ont faim un peu partout dans le monde sont plus "heureuses" que celles qui mangent à leur faim?