Risque de médicaments psychiatriques sous contrainte pour la population française
Le Médiator, mis sur le marché en 1976, était un médicament pour traiter le diabète. Il était aussi utilisé abusivement comme coupe-faim. Ce médicament entrainait également de graves effets secondaires tels que des problèmes cardiaques. Suite à de nombreuses plaintes, le Médiator a été retiré du marché en 2009. Malgré les dangers qu’il représentait, ce médicament est resté sur le marché 33 ans et a été utilisé par 5 millions de Français. Entre 1000 et 2000 personnes sont décédées.
Cette actualité met en valeur la défaillance du système de médicaments en France.
Aujourd’hui de nombreux psychotropes sont sur le marché et sont prescrits à des millions de Français alors qu’ils présentent des risques parfois mortels.
La France est le plus gros consommateur au monde d’antidépresseurs. 6 millions de Français en consomment, dont 63 000 adolescents et 21 000 enfants.
Pourtant ces médicaments ont de graves effets secondaires. Le Prozac par exemple entraîne : hallucinations, troubles sexuels, convulsions, coma, suicide, etc.
Ce genre de médicaments est souvent remis en cause dans des cas de violences ou d’homicides.
Un projet de loi risque d’augmenter considérablement la consommation de ces produits, en instaurant un système de traitements sous contrainte pour l’ensemble de la population.
Alors qu’aujourd’hui, une personne peut recevoir de force des traitements psychiatriques seulement lorsqu’elle fait l’objet d’une hospitalisation sous contrainte, cette loi permettrait de mettre en place des soins sous contrainte en dehors des hôpitaux, pour tout citoyen. N’importe quelle personne pourra être contrainte de prendre des médicaments ou des injections de psychotropes régulièrement.
Ce projet de loi représente une véritable menace car il met en danger les libertés de chaque Français, et il risque également d’augmenter la consommation de psychotropes en France.
Ceci pourrait entraîner une augmentation de violences et de crimes dans la société, et toute la population risquerait de se retrouver de force sous camisole chimique.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce ce projet de loi, et fait signer une pétition pour demander son annulation.
CCDH existe en France depuis 1974 et dénonce les dangers des traitements psychiatriques. De nombreuses victimes contactent l’association chaque semaine.
Pour plus d’informations, visitez le site de CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous au 01 40 01 09 70, ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr.