Suicide d’un adolescent en hôpital psychiatrique
La semaine dernière, un adolescent de 17 ans s’est pendu dans sa chambre de l’hôpital psychiatrique de Béziers dans l’Hérault. Ce suicide a eu lieu le lendemain de son admission dans l’hôpital. Le Parquet a ouvert une enquête sur les circonstances du décès.
La psychiatrie prétend être là pour soigner. Pourtant, de nombreux crimes ont eu lieu dans les établissements psychiatriques français : abus sexuels, mauvais traitements, homicides, etc.
Au début du mois, un autre jeune homme de 21 ans s’est suicidé à l’hôpital psychiatrique de Limoux. La famille avait porté plainte contre l’établissement.
Quelques jours plus tard, une patiente d’un centre psychiatrique à Lille tente de mettre fin à ses jours en sautant du premier étage.
Il existe de trop nombreux faits-divers impliquant des personnes suivies par la psychiatrie.
De plus, les conditions en hôpital psychiatrique sont parfois inacceptables. Voilà ce qui est souvent dénoncé : manque d’hygiène, insalubrité, dignité et droits des patients non respectés, traitements abusifs, etc.
Il est inadmissible que de tels abus existent dans les établissements psychiatriques. Trop de personnes en sont victimes.
La nouvelle loi sur la psychiatrie, tout juste votée, facilitera dangereusement les procédures d’hospitalisation. Un psychiatre seul pourra interner de force n’importe quel citoyen. Ni le consentement du patient, ni celui des proches sera nécessaire. Le psychiatre aura bientôt tout pouvoir. Les abus commis dans les établissements psychiatriques vont non seulement continuer, mais risque également d’augmenter. Cette loi liberticide entrera en vigueur le 1er août 2011.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme dénonce depuis plus de 35 ans en France les violations des Droits de l’Homme dans le domaine de la psychiatrie. Elle est contactée toutes les semaines par des familles et des victimes d’abus psychiatriques. L’association a déjà rassemblé des centaines de témoignages poignants.
Pour plus d’informations, visitez le site de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 28 06 59 16, ou par email à info@ccdh.fr