Suivis psychiatriques : 3 tueries en 7 jours en France
Nous avons été témoins cette semaine en France d’une succession de tueries perpétrées par des personnes sous suivis psychiatriques.
Le 15 septembre à Clermont-Ferrand, un homme tue son enfant de deux ans et demi d’un coup de couteau. Ce père présentait des antécédents psychiatriques. Il a été interné de suite après les faits, sans être entendu par les enquêteurs.
C’est dans une boulangerie de Vézelay dans l’Yonne que, le 20 septembre, deux lycéens sont blessés par des coups de feu tirés d’un fusil de chasse. L’auteur des faits, 49 ans, a lui aussi été interné d’office. Il avait déjà été interné quelques semaines auparavant pour des troubles schizophréniques.
Enfin en région parisienne, plus exactement à Pontoise dans le Val-d’Oise le 22 septembre, un homme tue son père et blesse sa sœur et son beau-frère à coups de couteau. Cet homme âgé de 24 ans était connu pour ses « troubles du comportement », et a été interné après les faits.
Les auteurs de ces tueries, qualifiés de « déséquilibrés » ou de « forcenés », n’avaient pas commis d’acte criminel auparavant. Aujourd’hui ils sont passés à l’acte, et ce après avoir été suivi et traité par la psychiatrie.
Tous les traitements psychiatriques ont des effets secondaires. Médicaments ou électrochocs, voici ce qu’ils peuvent entraîner : convulsions, agitation, violence, amnésie, coma, délires, hallucinations, idées et comportements suicidaires, etc. Les traitements psychiatriques peuvent enlever à la personne tout jugement et sens moral, et la pousser à passer à l’acte. Les patients et la population française doivent en être informés.
La CCDH demande à ce que la responsabilité des psychiatres soit remise en cause lors du passage à l’acte de leurs patients.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est une association existant depuis 40 ans en France pour dénoncer les dérives psychiatriques. Elle reçoit chaque semaine des témoignages de victimes et de familles sur ces abus.
Pour plus d’informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr, ou contactez-nous par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par email à info@ccdh.fr.