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18 janvier 2018

Un psychiatre mis en examen pour viols

Actualités, Communiqués de Presse

D’après France Bleu Maine, le psychiatre Jean-Paul Guittet a été placé en garde à vue le 8 janvier et une perquisition aurait été faite dans son cabinet. À l’issue de sa garde à vue, le Procureur de la République du Mans a mis le psychiatre en examen. Un placement sous contrôle judiciaire a été requis ainsi qu’une interdiction d’exercer jusqu’à nouvel ordre.
 
Pour cause, une patiente a récemment porté plainte contre le psychiatre, elle l’accuse d’avoir abusé d’elle plusieurs fois entre 2001 et octobre 2017 : « … dès la deuxième consultation, il m’a pris les mains, la tête, il m’a caressé les cheveux, il m’a embrassé mais ce n’était pas qu’un petit baiser… Ses mains ont parcouru mon corps. Puis il a enlevé mon pantalon et il a continué à faire ce qu’il a fait… Les consultations étaient toujours programmées le soir, à 18h30 – 19h. Des baisers, des caresses, tout cela a continué. Il m’a demandé de mettre des robes car c’était plus pratique ! …J’étais seule, fragile et puis c’est un médecin, il avait cette autorité. Je me rends compte aujourd’hui que j’étais une automate. J’ai dû être son jouet… ».
 
La patiente explique alors sa décision de porter plainte : « C’est une démarche difficile. Je suis toujours fragile mais j’ai décidé de porter plainte d’abord parce que ce qu’il m’a fait subir, évidemment, il n’aurait pas du le faire. Parce que c’est un médecin, que j’avais confiance en lui. Je lui ai parlé de ma vie, il devait m’aider et aujourd’hui j’ai toujours mes soucis, plus ce qu’il m’a fait subir. »
 
Le psychiatre manceau reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec cette patiente, mais d’après lui il s’agissait uniquement de relations consenties (ce qui est de toute façon contraire au code de déontologie de la médecine), et ce à quoi le Procureur a répondu : « On peut néanmoins se demander si une patiente, sous traitement, fragile et sous l’influence de son médecin peut manifester un consentement libre et éclairé. »
 
Ce n’est pas la première fois que ce psychiatre est accusé de faits aussi graves puisque trois autres patientes l’avaient également accusé de viol ou d’agression sexuelle entre les années 1980 et 2004. Mais par manque de preuve ou pour cause de prescription pénale, aucune sanction n’avait été prise contre le psychiatre.
 
Ce n’est qu’en 2015, lorsqu’une quatrième patiente accuse le psychiatre de viol (pour des faits qui remonteraient à 1989) que, malgré la prescription au niveau pénal, le Conseil de l’ordre des médecins de la Sarthe agit. En octobre 2017, la chambre disciplinaire du Conseil de l’Ordre des Médecins des Pays de la Loire sanctionne le Docteur Jean-Paul Guittet. Le psychiatre se retrouve alors interdit d’exercer la médecine pendant trois mois mais il fait appel et la sanction est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Voilà comment ce psychiatre, accusé de viols et d’agressions sexuelles par quatre patientes, pouvait encore pratiquer librement son métier.
 
Mais aujourd’hui, seulement quelques mois après la décision de la Chambre disciplinaire, le psychiatre fait encore parler de lui avec une cinquième patiente qui se plaint de ses agissements. Il y a une différence de taille cette fois-ci, les faits sont récents donc il n’y a pas prescription. Le Docteur Guittet devra donc s’expliquer devant la justice.
 
Ce psychiatre n’est hélas pas le seul à user de telles pratiques inhumaines, la CCDH a déjà été contactée par des patients qui ont témoigné d’agressions sexuelles au sein même d’hôpitaux psychiatriques et ce, par un infirmier ou un psychiatre. Certains « professionnels de santé » pensent qu’ils ont tous les pouvoirs et qu’ils peuvent manipuler à leur gré les patients faibles. De tels comportements doivent être condamnés.
 
Depuis sa création en 1974, la CCDH dénonce les traitements barbares et inhumains ainsi que les effets secondaires des psychotropes administrés au sein des hôpitaux psychiatriques français. L’association lutte pour le respect des droits humains en psychiatrie. Elle reçoit chaque semaine de nombreux témoignages de victimes de ces traitements.
 
Contact : 01.40.01.09.70
info@ccdh.fr
www.ccdh.fr

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