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Qu’est-ce que la CCDH ?

La CCDH est la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) est née en 1969 aux Etats-Unis de l’alliance entre des membres de l’Église de Scientology, et le Professeur Emérite de psychiatrie Thomas Szasz.

La branche française de l’association a été créée en 1974 en tant qu’association Loi 1901.

Les scientologues considèrent la défense des droits de l’Homme comme une valeur si essentielle qu’ils en ont fait un sujet de préoccupation majeure.

Quant à Thomas Szasz, il était connu comme le père du courant humaniste de l’antipsychiatrie. Il a publié de nombreux ouvrages dont le Mythe de la maladie mentale (1961) ou The Manufacture of Madness: A Comparative Study of the Inquisition and the Mental Health Movement (1970). 

Selon ses propos :

« La privation la plus importante des droits humains et constitutionnels infligée aux personnes dites malades mentales est l’hospitalisation psychiatrique sous contrainte … »

Organisme à but non lucratif apolitique, non religieux, la CCDH émane de leurs  communes volontés de réformer la psychiatrie pour que la dignité des patients soit préservée de toutes les formes d’abus provenant de méthodes ou pratiques contraires aux droits de l’Homme.

La Commission a d’ailleurs proclamé les principes directeurs de son action dans une Déclaration des droits de l’homme pour la santé mentale.

Aujourd’hui, cette préoccupation est plus que jamais d’actualité tant le milieu psychiatrique continuer à employer massivement des méthodes coercitives.

Ce constat pourrait paraître pessimiste s’il n’était pas contre balancé par l’évolution de la législation internationale et nationale qui encadre les activités de santé mentale.

L’État de droit a fait son entrée dans un milieu psychiatrique peu enclin au contrôle en créant une législation de plus en plus contraignante et plusieurs autorités, nationales comme internationales ont vu le jour pour en contrôler l’application.

Sous l’impulsion des Nations-Unies et d’autres organisations internationales, des traités et conventions fondés sur les droits de l’Homme imposent désormais le respect des droits fondamentaux des patients.

La CCDH accueille ce mouvement législatif avec grande satisfaction car il témoigne d’une prise de conscience sur la nature sécuritaire et abusive de nombreuses pratiques psychiatriques qu’elle a largement contribué à faire émerger.

La santé est devenue une liberté fondamentale qui donne à chaque personne le droit de jouir du meilleur état de santé susceptible d’être atteint en lui permettant de vivre dans la dignité.

Mais, le respect des droits des patients n’est pas encore une réalité quotidienne pour les dizaines de milliers de personnes traitées en psychiatrie.

En témoigne le fait que de nombreux abus dénoncés par la CCDH figurent encore régulièrement dans les rapports officiels établis par les plus hautes autorités nationales et internationales.

Pour combler le fossé qui sépare les principes juridiques et le vécu des patients, il faut un changement radical de mentalité et de modèle dans le domaine de la santé mentale.

C’est la raison d’être de la CCDH France.