Témoignage d’abus subis à Nice
« La police toque à la porte et t’emmène sans aucun papier.
Elle pénètre chez toi en toute illégalité et prétend qu’ils veulent simplement t’emmener voir un médecin. Ils n’ont en aucun cas le droit de pénétrer dans un domicile privé, sans menace d’incident ou autre. Arrivé à l’hôpital Pasteur, les médecins signalent clairement devant moi qu’ils n’ont pas reçu de papier pour cela mais qu’ils s’arrangeront par la suite.
Une autre fois, victime d’un empoisonnement en prison, j’ai demandé à aller à l’hôpital pour faire des examens car je craignais pour ma vie. Ils m’ont encore une fois ramené en psychiatrie sans raison au service de l’hôpital Sainte Marie à Nice. Ils donnent des traitements médicamenteux très puissants qui font boiter et bégayer des êtres humains.
J’ai pour exemple un certain Steven qui n’arrive quasiment plus à parler ; il est très connu du service. A force de donner beaucoup de médicaments, de les mélanger et de forcer sur les doses ils créent des maux de tête à une personne sur quatre et ensuite si tu leur en parles, ils te prescrivent un autre médicament par derrière pour t’abrutir encore plus, histoire que ça passe.
« une fois sur deux, on finit bien souvent quasiment en sous-vêtements… »
Dans le service de Pasteur à Nice en été, il n’y a aucune ventilation dans les chambres : on étouffe, on crève de chaud et sachant ce qu’ils sont en train de te faire à la tête, je trouve cela inadmissible. Toujours à Nice à Sainte Marie, ils ne mettent même pas de papier toilette ou très rarement dans les chambres. La chambre, c’est un endroit où ils te font patienter environ deux jours (7m²), histoire de bien t’abrutir avant que tu ne rejoignes les autres patients ainsi que les soignants. Ensuite pareil pour les toilettes collectives de la cour.
Ils font des piqures à des êtres humains, ce qui leur crée très souvent des maux de tête atroces. Ils leur demandent, ensuite, sans arrêt, des Doliprane qu’ils donnent une fois sur trois. Ils donnent des médicaments broyés, mélangés dans de la nourriture (vu de mes propres yeux). Quant tes proches appellent pour demander des nouvelles, ils prennent ça a la légère alors que tu es bien souvent au plus mal ; ils disent que tu es en train de regarder la télé. Ils te demandent de te déshabiller, te donnent ensuite une tenue bleue style en matière semblable à du Sopalin ; du coup, une fois sur deux, on finit bien souvent quasiment en sous-vêtements…
« C’est, comme qui dirait, leurs médicaments de bienvenu histoire de bien te casser intellectuellement, psychologiquement et physiquement… «
Ils ne te laissent pas marcher avec tes chaussures dans la cour (jardin) ; ils te laissent en tenue blanche qui n’est pas souvent à ta taille ; ils n’ont même pas assez de change. Ils ne te laissent pas le droit d’avoir de la nourriture en dehors des repas. J’ai trouvé ça un peu comme de la torture, vu leur ration. Dès l’entrée, si tu ne veux pas prendre leurs médicaments ils te menacent de t’attacher. Si tu signales que leur médicament, le LOXAPAC, te fait boiter, donner des crampes aux jambes, ils continuent à te les donner, c’est, comme qui dirait, leurs médicaments de bienvenu histoire de bien te casser intellectuellement,
psychologiquement et physiquement…
Tout dans ce témoignage est bien réel : les phrases ne sont peut-être pas dans l’ordre mais tout est réel et vu des mes propres yeux. En espérant que les choses changent ! »